Chimiste et pharmacologue de renom, Albert C. Barnes a débuté sa carrière dans l'industrie pharmaceutique en mettant au point en 1899 un antiseptique adapté pour combattre les IST et lutter contre l'infertilité.
L’activité florissante de l'entreprise pharmaceutique a contribué à enrichir la collection d'art personnelle d'Albert C. Barnes. Elle se compose de nombreuses toiles françaises, œuvres des plus grands maîtres des courants impressionnistes et post-impressionnistes (Renoir, Cézanne, Matisse, Degas, Picasso...). Albert C. Barnes, scientifique altruiste, a décidé de créer une fondation en son nom afin de faire profiter de sa collection d'œuvres à un plus grand nombre d'individus et d'étudiants. La Barnes Foundation a été inaugurée en 1922 à Merion, en Pennsylvanie.
Compte tenu de sa valeur culturelle, la collection a été déplacée à Philadelphie après le décès d'Albert Barnes. Cette démarche avait pour but de rendre la collection accessible à un plus grand nombre de personnes et de faciliter la gestion de la fondation. Cette action a été précédée d'une procédure judiciaire liée aux exigences testamentaires de Monsieur Barnes et au déplacement des œuvres. Un juge a accordé la délocalisation de la collection à condition que l'architecture du futur bâtiment qui l’abrite soit similaire à celle de la villa Merion.
En respect de la décision de justice, le cabinet d'architectes, Tod Williams et Billie Tsien, en charge du projet s'est donc largement inspiré du bâtiment original et de l'arboretum de Merion pour repenser la structure qui allait abriter la collection Barnes à "Philly". Des concepts architecturaux et des matériaux de qualité assurent un meilleur éclairage et une mise en avant des œuvres d'arts.
Teinté de modernité et de concepts architecturaux actuels, la structure du bâtiment est imprégnée de caractéristiques éco-responsables et durables. Le bâtiment classé LEED Platinum intègre notamment un toit végétalisé, des panneaux solaires et des revêtements extérieurs perméables capables de récupérer les eaux de pluie dans le but de les réutiliser.
Afin d'offrir une entrée spectaculaire et un ensemble cohérent au projet, l'équipe de la maîtrise d'ouvrage cherchait un système d'accueil efficace et adapté au musée. Il devait préserver durablement le détail et la finesse des sols succédant sélectionnés pour l'aménagement du bâtiment et assurer une uniformité dans la qualité des matériaux. Ils devaient tous être en harmonie avec le style et le standing de l'édifice.
Le cabinet d'architectes Ballinger, consulté pour l'aspect environnemental et l'orientation LEED du projet, a choisi l’esthétique racée des profilés en inox et la performance avérée de Gridline®. Conçus en acier inoxydable massif, les profilés de Gridline® désolidarisent et piègent la saleté au niveau de la porte d'entrée. Cette mécanique réduit de facto les coûts d'entretien et contribue à améliorer la qualité de l'air à l'intérieur du bâtiment en amenuisant le nombre de particules organiques en suspension.
Conformément aux attentes du bureau d'architectes, les reflets brillants de l'inox ont été atténués par un laquage interstitiel noir des profilés. Ce contraste tempère subtilement l'éclat de l'acier sans pour autant qu'il n'assombrisse le hall.
De plus, l'inox sélectionné par Construction Specialties® pour la conception des modules Gridline® est totalement approprié aux exigences environnementales et durables de la certification LEED (IEC 5 : polluant source control et MR 4 : recycled Content).
Les rails en acier inoxydable satiné de Gridline® offrent l'élégance et une touche de modernité aux espaces d'accueil du musée. Ses propriétés esthétiques sont associées à des fonctions nettoyantes recherchées pour toutes les entrées. Installés en réservation, les modules Gridline® raclent et grattent les résidus provenant des semelles de chaussures (neige, eau et salissures) et les collectent dans la fosse.